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Peut-être faudrait-il que j'aille voir un psy ?!
Cette réaction survient parfois dans les échanges avec les personnes qui viennent me rencontrer pour un accompagnement. Longtemps, puisque je suis à la fois coach et thérapeute, j'ai répondu en précisant davantage la différence entre le coaching et la thérapie. Pour autant je n'étais pas bien sûre que cela répondait à leur attente.
Envisager un coaching, une thérapie...
Un jour c'est en pleine séance de thérapie qu'a jailli cette phrase. J'avoue que cela m'a laissée un peu perplexe. N'étions-nous pas justement en train de soigner des blessures du passé et de restaurer la capacité à bien vivre le présent ?
Je n'avais pas encore compris. Bien sûr, cette réaction n'est pas vraiment une question. C'est l'expression d'une peur que la personne laisse échapper dans notre relation parce qu'elle ose s'y accueillir en confiance.
Car au fond, nous sommes tous parfois taraudés par des questions douloureuses.
Est-ce grave ? Suis-je normale ?
Nous échangions depuis un bon moment avec Charline. Elle envisageait sincèrement de s'engager dans une démarche pour transformer une posture intérieure qui lui gâchait la vie.
Elle reconnaissait que, dans le présent, des circonstances extérieures lui rendaient la vie difficile, mais elle comprenait que cela n'expliquait pas tout. Son malaise était ancien et si elle n'évoluait pas il risquait de perdurer.
Pour reformuler son désir de changement, elle m'a décrit ce qu'elle allait faire pour alléger son contexte actuel et puis, tout à coup, elle a lancé : mais au fond, ne faut-il pas que j'aille voir un psychiatre ?
Alors j'ai pu accueillir :
- Quand vous dite psychiatre, est-ce que vous pensez « grave » ?
- Oui, c'est ça.
Plutôt une question d'ambition
- Ce n'est pas pas une question de gravité, Charline, plutôt d'ambition.
Vous souhaitez transformer le présent et vous allez vous en donner rapidement des moyens concrets. C'est super.
Et en même temps vous en voulez davantage. Vous souhaitez travailler plus en profondeur pour susciter une transformation plus intérieure. Vous voulez dans quelques temps constater que vous avez vraiment évolué. Est-ce que j'ai bien compris ?
- Oui, c'est tout à fait ça.
Charline était apaisée et l'idée d'un accompagnement redevenait plus douce et désirable.
Et vous, quelle est cette question douloureuse qui parfois vous taraude ?
Paule Terreaux
J'ai envie de me rassurer !
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Quand les clients viennent à ma rencontre, ce n’est pas pour discuter, c’est pour que ça change dans leur vie.
A la première rencontre, ils me demandent souvent si j’ai des outils. Oui bien sûr, autant qu’il en faut pour traiter chacune des difficultés qui se présentent.
Aujourd’hui, j’ai envie de vous en présenter un particulièrement puissant.
Je l’ai récemment utilisé avec Louane.
Louane a 8 ans et elle ne va pas bien du tout : tous les symptômes d’une dépression suite à un évènement traumatique. Depuis ce jour là, Louane a l’impression que, si sa famille ne va pas bien, c’est à cause d’elle. Écrasant pour une enfant de 8 ans !
Les évènements s'ancrent en nous
J’appelle cela un ancrage. L’évènement traumatique a imprimé une marque en elle, en l’occurrence il a créé un court-circuit : ma famille ne va pas bien, c’est à cause de moi.

Bien des évènements géopolitiques actuels semblent irrationnels et de fait, de toute part, les émotions montent, les mémoires remontent. C'est ce qui a poussé Astrid du Lau d'Allemans* à s'interroger : les peuples ont-ils une âme ?
Sa réponse est oui et elle la développe avec ses repères psychanalytiques. Elle observe que les peuples ont :
- une identité – Moi
- une part éduquée par des contraintes et des limites – Surmoi
- des Pulsions – Ça
- des Mémoires qui génèrent des reproductions quand elles ne sont pas apaisées
- une Ombre que l'on aimerait cacher
- une part plus élevée – Soi
- un Ego…
Les peuples ont une âme
C'est ainsi que les peuples réagissent très fortement (Pulsion) lorsque le déclencheur de leur Ça est activé :
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Vos gestes disent tout haut ce que vous pensez tout bas.
C'est ce qu'affirme Stephen Bunard* qui en a fait le titre de son livre.
Nos gestes parlent
Ceci étant, pour 95 %, notre langage corporel ne peut pas être contrôlé.
S'y essayer c'est risquer que cela se retourne contre nous : gestes artificiels moqués et aussi perte de capacités. Nos mains sont l'image de notre cerveau. Les contrôler c'est entraver son fonctionnement. Nos mains précèdent et précisent nos mots. L'expression devient plus difficile quand elles sont attachées dans le dos.
S'appuyant sur une masse de données, la synergologie permet de décoder très finement de très nombreux micro-gestes, mais Stephen Bunard met en garde : l'interprétation est risquée.
Qui prétendrait déceler le mensonge serait un menteur ! D'ailleurs il y a des idées fausses sur les bras croisés (pas forcément une fermeture), la direction des yeux, le sourire (90 % sont sociaux, artificiels).
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Et un de plus ! Étonnant.
Comment se fait-il que les clients qui me sollicitent en ce moment ne soient pas prêts à entamer la transformation à laquelle ils aspirent ?
J'ai appris à être très attentive à ces signes que la vie me donne. J'ai compris qu'il y a toujours un message à décrypter.
Par exemple quand je n'ai pas assez de nouveaux clients, c'est que je suis trop occupée. Je suis invitée à me rendre disponible. Et de fait, dès que je savoure l'impression d'avoir du temps… le téléphone sonne, des nouveaux clients !
Qu'est-ce que la vie cherche à me dire ?
Oui mais là, quel est le message ? Les clients du moment ne sont pas prêts, pourtant moi je le suis !