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De nombreuses personnes affirment vouloir réduire leur niveau de stress.
Mais à bien y réfléchir, elles ne semblent pas si prêtes que ça à le lâcher.
Est-ce qu'elles y trouveraient leur compte ? Est-ce qu'elles craindraient de perdre quelque chose ?
Regardons cela de plus près.
Je vous propose de considérer différents niveaux de stress. Et oui, bien sûr, ça dépend de quoi on parle !
Pour plus de simplicité, utilisons des couleurs. D'abord le rouge.
Il nous arrive d'être tellement stressés que nous avons l'impression d'être dans le rouge. Nous constatons que nous avons moins de capacités de réflexion. Si nous en sommes là, c'est que notre capacité d'attention aussi est réduite.
On parle beaucoup de développement personnel et cette tendance est critiquée par ceux qui y voient un marché juteux, un risque de se mettre la pression et plus encore de se perdre dans des recherches vaines.
En même temps, force est de constater que le mal-être progresse dans notre société. N'est-ce pas naturel de vouloir se donner des moyens pour vivre mieux ?
Personnellement, je chemine de longue date avec le désir d'épanouissement.
- À 15 ans, je me disais : j'ai de la chance, je suis bien dans mes baskets !
- À 30 ans, pressée par la question d'un consultant en bilan de compétences, j'ai formulé mon projet de vie : l'épanouissement des personnes, à commencer par le mien.
- À 45 ans, après avoir déjà bien travaillé sur moi, j'ai choisi de faire de l'épanouissement ma mission professionnelle.
- Dix ans plus tard, je m'étonne à quelle point cette mission est d'actualité et même d'urgence pour beaucoup !
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Qu'est-ce qui peut justifier le choix de faire une thérapie ? N’est-ce pas suspect ? Un peu honteux ?
Certains de mes collègues témoignent que les mentalités sont bien différentes dans leur pays : ils constatent que les gens évoquent volontiers dans les conversations ordinaires leur rendez-vous hebdomadaire avec leur thérapeute.
En France, même si les mentalités ont bien évolué, il faut reconnaître qu'il est encore difficile de parler librement de ce sujet. Alors parlons-en !
Personnellement j’ai la chance de m'être ouverte à cette idée au contact de ma mère. Passionnée de psychologie, de comprendre ce qui se jouait dans la vie des personnes, elle lisait beaucoup, s'offrait des stages et en parlait très volontiers.
Lorsqu'elle a repris le travail, elle a démarré une psychanalyse. Elle était heureuse de s'offrir cette démarche. Avec le recul, je mesure combien cela a été un cadeau pour moi, une invitation toute naturelle à prendre la suite un jour.
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Comment rester optimiste à notre époque ?
J'aime assister à des conférences de personnes qui prennent du recul sur les transformations de notre monde, qui parviennent à les décrypter selon des logiques variées, qui cherchent comment vivre avec, le mieux possible.
Jean Staune considère qu'au coeur de la crise que nous traversons, il est possible de rester optimiste en se rappelant la grande crise du crottin de cheval*.
En 1894, il y avait un mètre d'épaisseur de crottin dans les rues de Londres du fait de l'abondante circulation de voitures à chevaux. A l'époque The Times prédisait : « dans 30 ans, toutes les rues de Londres seront enterrées sous 9 pieds de fumier ».
Cela ne s'est pas produit. La voiture à moteur est arrivée et plus personne ne se rappelle de cette angoisse de l'époque. On peut donc aujourd'hui relativiser que nous avons déjà vécu de grandes crises.
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Etes-vous familier du manque ?
Manque de temps, manque d'argent ? Manque de liberté, manque de reconnaissance ? Manque de compagnie, manque de tendresse ?
Les domaines sont nombreux où nous pouvons éprouver le manque. Un peu, beaucoup. Parfois, souvent. Est-ce que vous vous entendez vous plaindre ? A moins que ce ne soient les autres qui vous le fasse remarquer !
Fichu manque, quand tu nous tiens !
Hum, espérons-nous par nos râleries, lutter contre le manque qui nous dérange ? Espérons-nous inconsciemment que cela fasse évoluer la situation en notre faveur ?
Tout cela est vain, bien sûr. Et même cela joue contre nous !