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Valérie arrive avec un air fatigué et préoccupé.
Elle s'installe sur le canapé en soupirant. Je prends le temps de lui offrir un café, de me préparer une tisane, puis je m'installe avec elle comme on le ferait au salon.
Valérie soupire à nouveau et lâche : il faut que vous m'aidiez. Je dois reprendre le travail mais je ne sais pas quoi faire.
Je ne sais pas comment faire
Je laisse un peu de temps puis je l'invite à m'en dire plus.
Elle a 46 ans et habite à Metz depuis 6 ans. Avant elle vivait à Paris. Elle a fait des études de pharmacie et a travaillé des années dans l'officine familiale où elle s'est beaucoup donnée.
Mariée elle a eu une première puis un deuxième enfant. Elle a géré tout ça en continuant à travailler.
Son mari travaille dans un grand groupe, des postes à responsabilité et cela les a amené à quitter Paris pour rejoindre Metz.
Elle en a profité pour s'occuper de ses deux jeunes enfants. Une troisième est arrivée. Elle en a aussi profité pour terminer sa thèse.
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Je t'invite à te représenter au milieu de cette feuille blanche Léo... Super !
Le but du jeu, c'est maintenant de remplir tout l'espace autour de toi avec tes dons et tes talents. Talents ?!
Léo est impressionné par l'invitation. Très vite je relativise : ce en quoi tu es doué, ce que tu fais facilement, ou mieux que d'autres, ce pour quoi on pense à toi…
Ouf, dit comme ça, Léo entrevoit qu'il va réussir à trouver des réponses.
Poser un regard sur ses capacités
C'est toujours comme cela lorsque j'accompagne des jeunes.
Ils ont d'abord l'impression de ne pas avoir de talents, puis ils en trouvent quelques-uns et finalement notre échange en fait apparaître un bon nombre. Un constat encourageant pour avancer dans la recherche d'un métier qui leur plaise.
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Message de Loïc :
Bonjour. Je viens de commencer ma première année de fac mais je me sens perdu. Je n'ai pas de projet professionnel et je ne sais pas vraiment ce qui me plait. J'ai aussi tendance à perdre confiance en moi et à angoisser au sujet de mes études ou de mon avenir. J'aimerais recevoir votre aide. Merci.
Je réponds :
Bonsoir Loïc. Je vous accompagnerai avec plaisir. Je vous propose un premier RDV qui nous permettra de faire connaissance et de préciser à quoi pourrait ressembler cet accompagnement. A bientôt.
Le jour dit, Loïc se connecte depuis Angers. Il m’explique :
Je voulais faire une année de césure après mon bac, pour faire des stages, voyager, apprendre les langues. L’idée, c’était de me laisser le temps de découvrir ce que je veux faire plus tard. Mais avec la crise sanitaire j’ai dû renoncer. J’ai commencé des études à l’université. J’aime apprendre et ça se passe bien, mais ça ne m’intéresse pas pour plus tard. Je n’ai pas envie d’un métier derrière l’ordinateur. Depuis septembre, je n’ai eu qu’un mois de cours. Maintenant, je suis tout seul en visio toute la journée.
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La question m'est souvent posée par la personne qui sollicite un accompagnement.
Je choisis de plus en plus souvent de ne pas y répondre. Ou plutôt j'interroge : qu'aviez-vous imaginé ?
Car en effet la réponse dépend beaucoup de ce que la personne vient chercher et, même si elle n'en a pas une idée précise, même si elle n'imagine pas comment je vais pouvoir l'accompagner, elle s'est fait une idée à la mesure de ce à quoi elle se sent prête.
A quoi servirait-il que je donne un avis différent ?
Chacun sait à quoi il est prêt
Oui mais si ce n'est pas assez ?
Soyez tranquille, dès lors que l'inconscient connaît le nombre de séances dont il dispose, il sait très bien s'adapter et boucler le travail dans le temps imparti.
Le travail se termine dans le temps imparti
C'est ainsi que nombre de jeunes profitent pleinement d'une séance unique dans le cadre de leur apprentissage ou de leurs études.
Ils repartent complètement imprégnés de leur objectif atteint et tout à fait sûr que cela va se confirmer… et la réalité leur donne raison.
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Cécile m’est adressée par sa direction car son poste est amené à disparaître et elle doit en trouver un autre au sein de l'entreprise. Sauf qu’elle ne semble pas y mettre les moyens, elle a même plutôt l’air de s’accrocher à sa chaise.
Quand Cécile vient me voir, elle est sur la défensive et elle parle énormément. Elle a l’impression qu’on veut la forcer à accepter des conditions dont elle ne veut pas, un poste qui ne lui plairait pas, une mobilité géographique…
Je prends bien soin de l’écouter et de lui montrer que je suis là pour elle. J’imagine que ce n’est pas confortable pour elle d’être sur un poste en voie de disparition. Elle confirme. J’imagine qu’elle a envie de retrouver un poste motivant. Elle acquiesce.
Elle m'explique que le contexte n’est plus favorable comme dans le passé pour trouver un poste.
En fait, Cécile a connu un très beau début de carrière. Elle est très sérieuse voire perfectionniste et cela lui a permis d’évoluer rapidement. Elle n’a jamais vraiment cherché du travail. Les opportunités se sont présentées à elle, jusqu’à un très beau poste en Suisse.