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Il y a de nombreuses façons de constater que notre société évolue à grande vitesse.
Pour ma part c'est au contact des jeunes que j'en prends le plus conscience. Cela fait six ans que je les accompagne dans leur orientation. C'est à la fois beaucoup d'expérience et pas tant d'années que ça. Pourtant, plusieurs fois déjà, j'ai remarqué comme des changements de génération.
Des générations qui se succèdent
La première fois j'avais sollicité une supervision car je m'inquiétais : certains lycéens n'adhéraient pas comme d'habitude à l'idée de se construire un projet.
Cathy Lemer m'avait éclairée : ce n'est pas de ton côté qu'il faut chercher.
Ce sont les jeunes qui ne sont plus les mêmes. Avec tous les collègues, nous constatons la même chose. Beaucoup n'ont plus envie de se projeter dans un métier et même dans des études longues.
Soit. Je prévenais déjà les parents que le projet de leur enfant risquait de changer plusieurs fois en cours de parcours... ce n'était plus le sujet.
Changement de génération !
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Au quotidien, nous sommes souvent accaparés par le matériel, les choses à faire, les relations à gérer... Ce n'est que plus rarement que nous philosophons.
Et pourtant, l'air de rien, nos façons de penser et d'agir sont influencées par les représentations que nous nous faisons de la vie.
Nos représentations de la vie influencent nos pensées et comportements
Besoin d'exemple ?
Inspirons-nous par exemple du cinéma : « La vie est un long fleuve tranquille », « La vie est belle », deux bien belles affirmations. La première est pointée comme étant trop naïve, la deuxième est au contraire une décision de positiver.
Et vous, quelles sont vos représentations de la vie ?
A vous interroger, vous découvrirez probablement qu'elles sont anciennes et même, peut-être, qu'elles vous ont été transmises en héritage.
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Curieux comme nous avons parfois tendance à regretter une situation sans même avoir imaginé la transformer.
Bien sûr nous ne pouvons rien à la couleur du ciel lorsque nous ouvrons les volets le matin. En revanche nous avons le choix de la réaction. Si, si...
Quand ce n'est pas confortable...
Je me rappelle de cet automne où il ne cessait de pleuvoir, énormément, depuis plusieurs semaines. Cela occupait les conversations. Tout le monde se plaignait.
Moi-même, alors qu'objectivement cela ne me gênait pas du tout puisque j'étais à l'abri et que je n'avais pas besoin de sortir, à chaque fois que j'entendais la pluie redémarrer, que je voyais les trombes d'eau par la fenêtre, une plainte m'échappait.
Je me suis rendue compte de cet automatisme et j'ai décidé de le briser.
Je me suis inventée une autre réaction et je me suis mise à jouer. A chaque fois que la pluie redémarrait de plus belle je levais les bras et m'exclamais : « Incroyable, toute cette eau qui tombe du ciel, comme c'est généreux ! »
Je ne pouvais rien à la météo mais j'avais le pouvoir de me faire rire et ça me faisait du bien.
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Julien sait enfin ce qu'il veut faire dans la vie.
Il a découvert le soin aux animaux. Il se donne à fond comme bénévole. Il veut en faire son métier. Son projet n'emballe guère ses parents qui avait imaginé d'autres études. Et puis, comme il a déjà 24 ans, pour réaliser son projet il veut commencer par gagner son autonomie financière, trouver un travail.
Il semble motivé.
Pourtant, rapidement Julien se décourage. Il a l'impression d'avoir fait tout ce qu'il fallait, sans succès. Il baisse les bras.
« Hey Julien, il ne suffit pas que le hamster saute avec enthousiasme dans la petite roue. Pour la faire tourner, il faut qu'il cavale ! »
La motivation c'est mettre de l'énergie dans la bonne direction et durablement !
Julien a compris et nous savons désormais que l'objectif est de cultiver son endurance à chercher du travail.
Trois pistes à explorer :
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Quand est-ce que vous êtes vraiment bien ?
Dans l'eau, avais-je répondu. Je peux passer des heures au fond de la piscine, à descendre et remonter inlassablement. Mon interlocuteur m'avait proposé de m'inspirer de cet exemple pour cultiver le bien-être dans d'autres circonstances.
C'est une méthode éprouvée : s'inspirer de ce qui marche.
Mais cela demande de la méthode justement. Il ne s'agit pas de constater l'écart entre ce qui nous semble idéal et notre résultat du moment. Ce serait décourageant. Non, il s'agit d'analyser les modalités associées à ce bel exemple.
Analyser ce qui favorise la réussite
Ainsi je propose parfois aux personnes de copier quelqu'un qui les inspire.
Cela demande de passer outre l'éblouissement et d'observer les micro comportements, comme on le ferait caché derrière un miroir sans tain : il sourit, il s'avance, il tend la main, il écoute...
Parmi cette quantité de détails, il y en a toujours quelques-uns que la personne se sent capable de copier et la voilà qui prend confiance : elle va le faire !