• dans le couple, lui d'avoir réussi à la rendre heureuse, elle de se sentir unique à ses yeux
  • le féminin de petites attentions régulières (comme on désherbe et arrose un jardin, un peu chaque jour), le masculin qu'on lui fasse confiance (pas de critiques, encore moins en public !)
  • le féminin de compréhension dans les moment difficiles (présence empathique, même si la plainte ressemble à s'y méprendre à de la critique), le masculin d'acceptation qu'il disparaisse dans sa grotte (réussir à se débrouiller seul !)
  • le féminin de prévenance (laisse, je vais le faire), le masculin d'appréciation (comme tu fais ça bien !)

Des tendances et des besoins différents

Petit conseil pour le féminin : n'attendez pas que le masculin devine ce que vous voulez : pour lui, « si tu as besoin tu demandes ». Ne lui demandez pas s'il peut faire ceci ou cela. Bien sûr qu'il peut (compétent). Demandez-lui s'il veut bien. Son oui l'engagera.

Et si vous n'obtenez que grommellement en guise de réponse, c'est gagné. Il est juste en train de changer de cap après que vous l'ayez détourné du sien (séquentiel).

Nous avons tendance à donner à l'autre ce que nous voudrions pour nous. C'est dans le couple que les frustrations risquent le plus de s'accumuler mais les attentes et les erreurs sont les mêmes dans toutes les relations, notamment en entreprise.

Deux langages que chacun gagnera à parler

Il est donc de plus en plus important de savoir parler les deux langages, féminin et masculin, et de discerner lequel est adapté à chaque personne et chaque situation.

Par exemple entre client et fournisseur les rôles sont répartis : fournisseur compétent, soucieux de rendre son client satisfait, client attiré par la variété, enchanté des attentions à son égard, comptant sur la compréhension de son fournisseur…

Paule Terreaux

(*) Je relate ici sa conférence du 8 septembre 2021 dans le cadre du Club Stratégie et Avenir.

J'ai envie de mieux comprendre ce qui se joue entre nous !