• la peur d'être mangé, qui réactive le repli sur soi et la méfiance
  • la peur d'être abandonné, qui rend capable de méchanceté pour continuer à faire partie du groupe
  • la peur de ne pas être reconnu comme unique, qui rend capable de voler le travail de l'autre et appauvrit la coopération

Il y a aussi des toxiques, qui mettent à mal la confiance :

  • les dictateurs, souvent des petits chefs que la peur pousse au contrôle
  • les pervers narcissiques, qui manipulent l'autre à leur profit (5%)
  • les courtisans, dont les managers perçoivent plus ou moins les intentions

Il y a enfin des organisations déficientes :

  • hyper centralisées, qui suscitent l'obéissance, d'où des petits chefs
  • hyper compétitives, qui induisent la tendance à se mesurer aux autres, d'où des pervers narcissiques
  • floues, qui suscitent les manœuvres, d'où des courtisans

Trois pistes pour installer la bienveillance

Mettre en place une philosophie humaniste avec :

  • le principe de subsidiarité, qui consiste à ne jamais remonter au niveau supérieur une décision qui peut être prise au niveau inférieur
  • le principe de responsabilité du résultat, nécessitant le pouvoir sur les moyens
  • la clarté des territoires et le fonctionnement en mode projet

S'accorder sur les règles de fonctionnement (code de conduite)

Choisir des managers bienveillants :

  • qui donnent du sens : pour quoi on fait les choses et pas comment on les fait
  • qui croient en leurs collaborateurs et ne les enferment pas dans des catégories
  • qui pratiquent la justice et l'équité

Est-ce une utopie ?

Plutôt une possible réalité… avec du courage et du temps !

Paule Terreaux

(*) Je relate ici sa conférence du 25 mars 2021 dans le cadre du Club Stratégie et Avenir.

J'ai envie de cultiver la bienveillance.