Ce faisant, ils semaient ça et là quelques comparaisons avec l'entreprise. Chacun pouvait pousser plus loin le parallèle avec la sienne.

Ce que j'en ai retenu ?

  • Les conservatoires français forment des solistes. En associer quatre de haut niveau ne fait pas un quatuor de qualité. Il faut, à partir des quatre individualités, construire une unité.
  • Il ne suffit pas pour chacun de tout donner.
  • Il ne s'agit pas de suivre un chef. La direction se fait par alternance, d'une mesure et même d'une note à l'autre.
  • Convenir ensemble de cette répartition est la première étape.
  • A partir de là, il faut travailler les virages que sont les variations de tempo.
  • Puis vient une étape inconfortable, le risque de l'interprétation : beaucoup de questionnements, d'essais et de choix.
  • Jouer ensemble demande beaucoup de communication et en premier lieu beaucoup d'écoute des autres.
  • Chacun a droit à l'erreur, avec l'obligation de corriger dès les premières conséquences. Cela se joue au dixième de seconde.
  • Il faut encore simplifier les styles personnels inutiles.
  • A tout moment, il faut sortir pour écouter ce qu'entend le public.
  • Et tout cela ne suffit pas. Il reste encore à se faire aimer, désirer... en apportant chacun sa sensibilité propre.

Retranscrit comme ça c'est un peu fade, mais la démonstration en musique de cette patiente construction pas à pas était impressionnante !

Cultiver l'art de la métaphore

Ça donne envie de cultiver son art de la métaphore, et pourquoi pas son art au service de la métaphore ?

Moi c'est le chant. C'est quoi le vôtre ?

Paule Terreaux

Je n'arrive pas à prendre du temps pour moi.