Voilà une belle métaphore pour inviter à oser la méthode TIPI* face à des émotions qui semblent disproportionnées ou anormalement récurrentes : on ne meurt pas de se confronter à une émotion, pas plus que de se confronter à la souffrance.

On ne meurt pas de laisser monter une émotion

Alors quand l'émotion arrive, fermons les yeux et laissons-là monter.

Observons les sensations dans notre corps. Attachons-nous à les regarder évoluer, se déplacer, peut-être s'amplifier, prendre des proportions... et disparaître !

Une à deux minutes.

Il n'en faut pas plus à notre cerveau pour dégrader chimiquement une émotion et nous ramener au calme plat. Sincèrement, ça mérite le courage de fermer les yeux et de le laisser faire.

Nous avons au contraire beaucoup à y gagner !

Un courriel venait d'arriver et je bouillonnais de colère.

J'ai fermé les yeux. Je n'ai pas remarqué grand chose mais le calme est revenu.

Ce qui m'a bluffé dans cet exemple c'est que, non seulement le bouillonnement n'est pas réapparu dans les heures qui ont suivi, mais en plus ce bouillonnement si récurrent chez moi jusque-là a disparu de ma vie !

Et vous, quel grand saut aimeriez-vous oser ?

Paule Terreaux

(*) j'évoque ici sa conférence dans le cadre du Club Stratégie et Avenir : "Le courage d'être soi, un magnifique vertige !"

(**) Une méthode proposée par Luc Nicon suite à sa découverte d'une capacité naturelle de régulation émotionnelle.

J'ai envie d'oser.