Blog

Si vous aimez la philosophie il existe de très intéressants développements sur ce thème* : thèse, antithèse, synthèse !
Accompagner vers l'idée que c'est possible
Ce n’est pas mon propos quand je l’affirme à une personne que j’accompagne. Il s’agit de l’encourager, de lui donner à croire qu’elle peut atteindre ce à quoi elle aspire au plus profond**.
Elle est souvent interloquée et c’est une très bonne chose pour commencer le travail !
Par la suite, elle découvre qu’elle a effectivement déjà fait l’expérience de ce qu’elle recherche (par exemple dans le passé, ou dans un autre contexte). Elle entre alors dans la confiance et cela lui donne des ailes.
Aider à reconnaître que c'est déjà arrivé
Je pense à Mathilde qui voulait s’affirmer davantage au travail.
Après avoir analysé en détail les micro-comportements de la collègue qu’elle admirait dans ce domaine, elle s’est rendue compte qu’elle en pratiquait déjà un certain nombre dans sa vie privée. Le chemin s’ouvrait tout grand !
- Détails

Notre culture nous pousse à croire que tout est question de volonté.
Il suffirait de le vouloir pour arrêter de fumer, pour maigrir, pour être heureux...
C’est oublier un peu vite que tout ne dépend pas de nous. C’est aussi nier d’autres parts de nous-même qui voient parfois les choses autrement que notre volonté consciente.
Fatigués de vouloir
Quoi qu’il en soit, nous l'avons tous constaté, face aux difficultés ou avec le temps, notre volonté s’use.
Peut-être avez-vous expérimenté un autre chemin vers ce qui vous tenait à cœur :
je veux parler de la décision, celle que nous prenons un jour au fond de nous-même, après laquelle nous nous sentons portés par la confiance, prêts à affronter les difficultés, capables de patienter...
La décision que j’ai prise fin 2013 était de celles-là.
Ce n’était pas un choix facile. J’avais longtemps reculé devant l’avenir professionnel qui m’était apparu de longue date mais qui me paraissait inatteignable.
Puis c’est devenu une évidence : je mourais à moi-même, à mon rêve, à ce que j’avais toujours défendu ou alors je décidais d’avancer.
- Détails

L’affirmation de ce manager m’avait surprise :
« Face à des options qui se valent, je préfère ne pas perdre un temps précieux à peser les avantages et inconvénients, au risque que les évènements décident à ma place et m’obligent à m’adapter. Je préfère choisir rapidement et m’adapter à ma décision par la suite si besoin. »
Dans le milieu où j’évoluais, cela ne semblait pas le modèle en vigueur, mais à vrai dire l’idée me plaisait. De fait, je vois mieux maintenant que je suis du style à décider rapidement, quand d’autres ont plutôt tendance à différer.
Une préférence liée à son fonctionnement cérébral
Ni mieux, ni moins bien, juste deux façons d’envisager les choses. Prenons l’exemple de la planification de tâches :
- l’un préférera différer pour rester libre,
- l’autre appréciera de décider pour retrouver la liberté d’user du temps qui reste.
- Détails

Je ne compte plus ceux qui m’ont dit un jour : « Je suis timide. »
Souvent c’était d’ailleurs même « Si tu savais comme je suis timide ! ». J’en arrive à me demander si on ne l’est pas tous. Heureusement, parfois j’entends aussi : « Avant j’étais timide. »
Voilà une bonne nouvelle, une invitation à ne pas s’enfermer dans ce jugement sur soi, à croire en sa capacité à évoluer vers plus d’aisance. En attendant j’aimerais raconter une découverte qui m’a aidé à relativiser ma propre timidité.
J'étais en formation sur les trois sous-types instinctifs, les trois stratégies instinctives pour rétablir son confort.
Chacun sa priorité de confort
Nous partageons tous un puissant instinct à rétablir notre confort face à ce qui vient le menacer, à tout moment de la journée. Une chose nous différencie en revanche, c’est notre stratégie instinctive, celle que nous utilisons le plus souvent.
Certains vérifient en permanence les conditions matérielles (survie), d’autres s’assurent à tout moment qu’il peuvent compter sur quelqu’un (face à face), d’autres enfin prennent soin de toujours s’entourer d’un groupe (social).
- Détails

Sentiments, émotions, voilà des notions que divers courants tentent de remettre à l'honneur.
De fait, c'est ce qui met de la couleur dans nos vies, de la variété, du piquant. Partager nos sentiments est aussi ce qui nourrit nos relations affectives, ce qui nous permet de nous sentir proches.
Accueillir les émotions sans jugement
Pour en profiter pleinement, nous sommes invités à en accueillir toutes les nuances.
Et c'est là que ce n'est pas si simple ! On a beau dire que les émotions ne sont ni bonnes, ni mauvaises, qu'elles surgissent en nous à notre insu et qu'elles ont chacune leur raison d'être... elles ne sont pas toutes faciles à accepter.
Apprendre à reconnaître les émotions
On évoque couramment 4 grandes familles : la joie, la colère, la peur et la tristesse.
Êtes-vous à l'aise avec chacune ? Capable de les accueillir toutes ? D'écouter ce qu'elles cherchent à vous dire ?