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Nombreuses sont les personnes que j'accompagne parce qu'elles se sentent perdues.
Je pense aux jeunes qui ne se plaisent pas dans leurs études et ne savent pas quelle autre direction prendre.
Il y a aussi les professionnels qui ont besoin de changement et pas d'idée qui leur semble réaliste.
J'accompagne souvent à trouver sa voie
Pourtant, quand je les écoute m'expliquer, il me semble qu'ils savent ce qui est bon pour eux.
Je remarque par exemple ce sourire qui monte sur le visage de Raphaël à chaque fois qu'il évoque son goût pour l'expression artistique, ou encore la volubilité d'Élodie quand elle évoque la reconversion de son amie.
Seulement voilà, ces aspirations sortent de ce qu'ils considèrent raisonnable... et ils sont perdus.
J'encourage à oser son intuition
Mon rôle est de les aider à découvrir qui ils sont et à l'accepter, du moins à les mettre en route sur ce chemin.
Et pour qu'ils puissent poursuivre seuls, je les aide à écouter leur intuition. Avec le recul, n'est-ce pas elle qui avait raison quand elle s'était manifestée avec insistance ?
Alors comment la reconnaître ?
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C'est incroyable ce qu'on peut tous poser les mêmes questions !
Lorsqu'on croise un enfant :
- tu as quel âge ? Et tu es dans quelle classe ?
J'en connais qui détestaient la question.
- Ah bon, tu as sauté une classe ?
Et j'imagine pour ceux qui en ont redoublé une !
Pour les adolescents, il y a aussi une question rituelle :
- tu sais ce que tu veux faire plus tard ?
La question de l'orientation
Non je ne savais pas ce que je voulais faire plus tard et cette question me mettait très mal à l'aise.
Personne n'en a rien su mais c'était une période pénible pour moi : au collège, au lycée, en études supérieures, dans mon premier emploi...
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Quand je parle de mon métier, j'illustre mon propos, je raconte comment les personnes retrouvent leur chemin et leurs ressources pour avancer.
C'est à chaque fois tellement impressionnant et beau !
Mes interlocuteurs sont touchés par ces histoires. Cela les fait penser à des collègues, des amis, des voisins... et souvent arrive la question :
est-ce qu'il n'y a pas parfois besoin de plus ? C'est quoi la limite entre coaching et thérapie ?
Effectivement, les gens me sollicitent souvent pour des sujets qui les travaillent en profondeur. Ce n'est probablement pas un hasard.
C'est vrai, j'aime particulièrement accompagner à ce niveau là. J'y suis à l'aise et je me réjouis de la puissance de transformation que cela permet.
Quelle limite alors entre coaching et thérapie ?
Coaching ou thérapie ?
Comment se mobiliser quand ce n'est pas gagné ?
Matthieu Sinclair apporte ce soir-là* des éléments de réponse, et plutôt qu'un long discours, ce sont ses tours de magie qui nous font comprendre l'intérêt et la puissance de ses recommandations.
La réussite mobilise
Nous invitant à jouer, il nous ouvre les yeux sur un constat :
l'expérience d'impuissance rend impuissant et les émotions sont contagieuses, de sorte que nous ne voyons plus le positif.
Pourtant dans une cascade de domino, celui qui tombe dégage l'énergie pour en faire tomber un autre une fois et demi plus grand. Ainsi il ne faudrait pas beaucoup de dominos en cascade pour faire tomber la tour Eiffel... ou atteindre la Lune.
Or, le premier facteur d'épanouissement est le sentiment d'avancer efficacement.
Depuis que je suis coach j'aime tout particulièrement aider les gens à formuler ce à quoi ils aspirent.
Formuler un objectif de coaching
Je leur explique que la volonté ne suffit pas, qu'avec des « il faut » et des « je dois », ils ne mettent pas toutes les chances de leur côté.
Avec les étudiants que j'accompagne dans la construction de leur projet professionnel, nous avions cherché comment construire une formulation plus encourageante, une phrase qui porte vers le but :
- commencer par un Je,
- continuer avec un verbe d'action,
- au présent,
- reformuler pour que ce soit positif...*
Lors des séances individuelles, j'ai aidé chacun à s'en donner une. Au delà des principes que nous avions énoncés ensemble, il s'agissait d'expérimenter concrètement, chacun sur le sujet qui lui tenait à cœur.
Constater la motivation
A les voir tâtonner puis aboutir, je suis sûre qu'ils ont tous mesuré la pertinence de la démarche, que chacun a senti l'élan que cela procurait.